Saskia et Jiro, suite

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En cette fin août 2014, nous avons visité une tourbière du Jura, la Mouille de la Vraconnaz:

tout près de la frontière, vers les Fourgs.





mais l'essentiel de l'activité estivale a lieu dans les parcs d'ébats:






c'est intéressant de comparer un berger blanc et un husky blanc, tous deux à poils longs:


comme Saskia, elle a 8 ans:


une jolie petite meute improvisée:






un instant de repos:


mais il suffit que les plus agiles repartent pour entraîner les autres:


c'est aussi l'occasion de faire connaissance:


un chiot wippet de 10 semaines est présenté à Jiro:






et à Saskia, qui s'en désintéresse:


des chiens partent, un golden arrive:


lorsqu'il fait chaud, les jeux se terminent toujours à la fontaine:

même dedans pour certains...

Des nouveaux copains de jeu au parc de Lausanne:








l'abreuvoir idéal, qu'on peut vider grâce à un levier qui le fait basculer puis remplir d'eau fraîche:


c'est le seul parc de la région qui en possède un, mais à Blonay et Vevey, l'eau n'est pas loin...

Jiro rejoint Saskia:




l'accueil rituel:








que c'est difficile de réussir une photo:

Voici la situation géographique des parcs d'ébats pour chiens que Saskia et Jiro fréquentent:

Lausanne  l'ovale rouge à Vidy, sous le grand giratoire de la Maladière, terminant l'autoroute:


Vevey   le cercle rouge à côté du Centre Professionnel


Blonay   le rectangle rouge à droite du château 

Voici quelques images d'aujourd'hui, au parc de Blonay:










une belle phase de jeu avec un jeune bouvier appenzellois:


que Jiro s'est approprié:




Saskia paraît bien petite à côté de la Chienne de Montagne des Pyrénées de 50kg:


le bouvier bernois fait presque 60kg:








il ne connaissait pas encore le chiot de 3 mois qui va bientôt lui ressembler:


***

Ces parcs clôturés sont nécessaires à Jiro, qui est devenu le compagnon idéal lors des rencontres avec d'autres chiens,
que ce soit en ville, dans les restaurants et lieux publics, tandis que Saskia se contenterait des promenades 
qu'elle avait l'habitude de faire avant de connaître Jiro; le creusage était son activité favorite, incontournable lorsqu'on traversait des prairies:




même lorsque la neige est présente:


hier, au parc de Lausanne, elle a réussi à faire des trous près de la clôture de 2m de haut, 
cherchant à agrandir ceux qui existaient déjà...

Rencontre avec Jayro:




Jiro n'oublie pas sa compagne:


qui est un peu jalouse:


jeune Husky x Border, Jayro est un parfait compagnon de jeu:




un petit Jack Russel vient les distraire:


un bon moment de jeu en laisse donne quand même soif:
, 

Jiro va retrouver Jayro prochainement dans un parc...

Le tour du lac Brenet

Nettement plus petit que le lac de Joux, le tour de ce lac se fait en moins de deux heures:




nous partons d'une petite plage:


où ma première chienne Nykyt avait nagé:


cet endroit est très sympa:




















le chemin existe même sous la ligne de chemin de fer:


et il y a plein de petites plages:












une belle rencontre:




nous avons presque fait le tour:


et, pour éviter la route entre Le Pont et Les Charbonnières:


nous suivons, sur quelques centaines de mètres, la rive nord du lac de Joux:






d'ici, on aperçoit la statue de Pégase:


la voici en hiver:












avec cette chaleur estivale de septembre, les deux huskies ont une énergie étonnante:


nous sommes au bout de notre tour du lac:


et, après les excellents filets de perche au restaurant des Charbonnières, 
nous irons voir la vue depuis la Dent de Vaulion, bien visible sur cette dernière image…

La chaleur nous pousse à monter en altitude l'après-midi, 
c'est l'occasion de voir la vue depuis le sommet dominant l'endroit où nous étions quelques heures avant:






c'est le cas de dire, nous sommes plus près des nuages:


mais ces cumulus ne donneront pas d'orage:


le lac Léman et la région lausannoise sont peu visibles:


Saskia creuse au sommet:




le lac de Neuchatel n'est pas bien visible non plus:


nous redescendons face au lac Brenet et au village des Charbonnières:

Quelques images de rencontres en ce début de septembre 2014:


la chienne St-Bernard de 6 mois va dépasser largement Jiro:
















non loin de là, toujours à Lausanne, le crépuscule sur le Léman:










et le lendemain matin au parc de Blonay:

On ne s'ennuie pas au parc de Blonay, il y a toujours des nouveaux chiens:






















Saskia et Jiro y sont mieux que dans leur jardin, s'ils en avaient un;
chaque nouveau compagnon qui se présente au parc est examiné, reniflé, testé...
Jiro calme ceux qui voudraient semer la zizanie, tandis que la chienne montagne des Pyrénées,
lorsqu'elle est présente, joue la gardienne du parc, courant vers les rares indésirables en aboyant,
déjà bien avant leur entrée dans le parc!

Vers l'île de Salagnon



D'abord la visite d'un étang artificiel:



mais où sont les petits loups?



une heure plus tard, nous sommes au port de Clarens:

C'était très beau, mais pour Saskia et Jiro, pas tout à fait top...
comme d'ailleurs la promenade au bord du Rhône:






pourtant vu de dessus, ce sentier sablonneux a l'air parfait pour une promenade:


mais ils préfèrent de loin le parc d'ébats à Blonay:








et la belle chienne Isadora, lévrier russe ou barzoï, danseuse sur 4 pattes:

son nom étant bien entendu inspiré par la célèbre Isadora Duncan:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Isadora_Duncan

puis encore d'autres compagnons de jeu:

Et ça continue, au lieu de s'entraîner à la course ou à la traction pendant cette période bien trop chaude pour la saison,
Saskia et Jiro profitent au maximum des jeux avec leurs nombreux compagnons, sans s'en lasser:














Saskia est moins active que Jiro, qui a 5 ans et 2 mois de moins qu'elle:






ce sont les chiens du même âge qui jouent le plus volontiers ensemble,
mais il arrive que Saskia et Jiro jouent dans le parc, ce qui fait toujours plaisir à voir;
leurs jeux sont bien plus spectaculaires dans la neige... que nous attendons avec impatience...
même à 3000m d'altitude, il n'y a plus que de la glace et de la neige sale actuellement,
et en octobre, les installations du glacier seront fermées pour raison de maintenance.

Chaque jour, l'ambiance au parc est différente, selon la petite meute improvisée.

Voici un magnifique berger australien, qui a joué le plus avec Jiro:










à gauche, un chiot qui est venu au parc pour la première fois:

lors de son entrée, il a été très impressionné par le comité d'accueil,
avec 5 grands chiens fonçant sur lui, cherchant refuge entre les jambes de son maître;
le moment délicat est souvent l'entrée d'un nouveau chien et il faut repousser les curieux
qui se pressent contre le portail, bloquant du coup le passage aux personnes!
certaines fois, il est préférable de porter les petits chiens pour les passer par dessus la clôture,
pour les déposer dans le parc… sinon de l'agressivité peut naître entre le(s) nouveau(x) venu(s)
et les chiens qui se considèrent vite chez eux dans le parc, s'aboyant à travers le treillis.

Avec Saskia et Jiro, grands habitués des parcs, il n'y a jamais eu de problème;
une seule dispute a eu lieu cet été entre Saskia et une autre chienne huskie: 
elles se sont disputé un bout de bois que je n'aurais pas dû lancer à proximité;
Saskia a voulu défendre son bois...

Saskia est malheureusement trop possessive et s'approprie les jouets comme aujourd'hui:

dès qu'un chien s'en approche, elle grogne, ce qui pourrait provoquer une dispute
si elle a en face d'elle une chienne encore plus dominante;
maintenant, je dépose tout ce qui pourrait provoquer une dispute
à l'extérieur du parc…

Jiro ne la défend pas si elle a déclenché elle-même une dispute,
pour lui, seul le jeu l'intéresse, après un instant d'observation:


il se laisse examiner par les autres chiens pour les mettre en confiance:


entre Saskia et Jiro, le chiot border de 4 mois, est peut-être croisé setter:

Le fameux comité d'accueil à l'une des deux entrées du parc, dont il a déjà été question:


il faut "inviter" les chiens à se répartir:


les labradors chocolats sont à la mode:


quelques attitudes sympas:






et des courses poursuites:


mais les plus âgés se mettent à l'écart:


les deux chiots doberman de 4 mois:


demain, la météo s'annonce favorable pour une grande aventure en haute montagne,
la dernière neige remontant au 16 août...

La neige est tombée en abondance au-dessus de 3000m d'altitude pendant la journée orageuse d'avant hier
et la journée de grand beau temps annoncée nous a permis de monter jusqu'à 3657m d'altitude, le nouveau record pour Jiro...

Saskia a grimpé à 4159m:


et Nykyt à 4027m:



Avant de partir pour une grande et coûteuse journée en haute montagne, je consulte toujours les bulletins météo:
la journée parfaite dans la région de la Jungfrau était annoncée pour le mardi 23 septembre:


la neige était idéale après la journée relativement froide d'hier:


voici quelques plans de cette région ultra touristique:






la journée a mal commencé à Grindelwald, lorsque nous avons raté le train pour 30 secondes, donc fait une promenade de 30 minutes,
au cours de laquelle  Saskia et Jiro se sont fait engueuler par le paysan lorsqu'ils ont simplement marché en bordure de son champ,
à moins de 3m d'un chemin touristique:


voilà la célèbre face nord de l'Eiger (en français, l'Ogre):




pour 344 francs, soit environ 300€, nous pouvons voyager dans un compartiment spécial:


c'est le train le plus haut d'Europe, arrivant à 3454m d'altitude, mais aussi le plus cher!





nous passons juste sous l'une des faces nord les plus difficiles des Alpes
(avec celles du Cervin et des Grandes Jorasses):


et lors de la deuxième partie du trajet, le train fera une halte dans la face:


voici la vue depuis cette galerie panoramique:


mais impossible d'avoir les louloups et la vue sur une même image:


avant d'entrer dans le tunnel interminable, quelques sommets apparaissent:


avec même le Titlis tout au fond, à gauche du Wetterhorn:


c'était notre plus grande excursion de l'automne passé (le Wetterhorn est juste en-dessus de Jiro):


le train pour la deuxième partie est complet, même hors saison:


voilà un train qui redescend déjà de la gare "Top of Europe":


puis on se perd dans cette gigantesque construction, traversant un restaurant encore vide:


et un très long couloir:






la sortie du tunnel, enfin:


il y a effectivement pas mal de neige fraîche:


pour l'immense bonheur, tant attendu, de Saskia:



à suivre...

La promenade jusqu'à la cabane du Mönch

Nous laissons passer un petit chien agressif:


tout en contemplant la face sud du Mönch (sommet à 4107m d'altitude):


l'attrait de la neige vierge, tout en restant loin des zones crevassées:




nous retournons sur la route touristique:




mais pas pour toute la montée:


nous voici tous les trois, pris au cours de multiples séances de photos:


Saskia et Jiro doivent faire l'objet de nombreuses prises de vues par des touristes de toutes les nationalités!

au fond, on aperçoit le plus grand glacier des Alpes:


c'est le glacier d'Aletsch:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Glacier_d'Aletsch

la longue piste continue en pente douce:




l'Aletschhorn (4193m) est loin derrière les petits loups:


impossible d'échapper aux questions des touristes que nous croisons tous les 50m:


Saskia et Jiro filent jouer à côté de la piste:




puis reviennent:


pour se reposer de l'autre côté, sous les séracs du Moine:


un regard en arrière, vers la Jungfrau (4158m):


hélas, aucun sommet de la région n'est accessible avec des huskies...

le chemin de neige conduit au col:


nous sommes maintenant assez haut pour dominer les Préalpes:



à suivre...

Quelques petits écarts par rapport à la piste, pour les plus belles prises de vue:


toujours les séracs du Mönch:




les côtes rocheuses du Trugberg (3933m) à l'arrière-plan:


et enfin, la cabane du Mönch (3657m) apparaît:


la piste serait idéale pour le traîneau:






j'ai de la peine à les motiver pour aller sur cette terrasse à cause du grillage métallique:




la vue du côté Est est magnifique, avec 3 sommets de plus de 4000m:



il y a un certain nombre d'années, j'avais gravi ce dernier, tout au fond...

mes petits loups essaient de contourner la cabane pour rester dans la neige:


je les attire vers l'entrée:


nous retrouvons le petit chien agressif:




il fait trop chaud et nous quittons vite la cabane pour descendre vers le petit col du Mönch, appelé Obers Mönchsjoch:


Saskia et Jiro jouent à quelques mètres de la rimaye:







à suivre...

Nous allons monter quelques mètres sur l'arête nord du Trugberg
pour profiter des paysages extraordinaires dans une ambiance polaire:














à cet endroit, il ne faut pas faire un pas de plus vers la grande et profonde crevasse:


sous la cabane, Saskia et Jiro paraissent bien petits:


sur le chemin du retour:


mais la curiosité me pousse à suivre la trace des alpinistes montés sur le Mönch:




mes petits loups comprennent vite que ce genre de course ne s'adresse qu'aux alpinistes bipèdes,
dûment encordés et expérimentés:


une cordée de 3 en descend justement:


mais les alpinistes seront plus visibles depuis la piste, que nous regagnons sans trop attendre:


les louloups seraient restés plus longtemps ici:




si c'était des chamois ou des bouquetins, ils auraient été fascinés:






il est temps de retourner à la station du Jungfraujoch:


mais des touristes me supplient de leur accorder une séance photos et je place mes deux huskies
de façon à les situer le mieux possible dans le paysage:




ils s'éloignent un peu trop pour jouer:


finalement les positions suivantes sont immortalisée sous plusieurs angles différents:






après avoir traversé les tunnels, les boutiques et autres endroits pour touristes non-neige,
il y avait encore un replat neigeux près du col Jungfraujoch, accessibles aux touristes en baskets;
Jiro s'est précipité vers une jeune chienne léonberg pour jouer:


mais la batterie presque à plat ne m'a pas permis de faire de vidéo lorsque Saskia et la chienne se roulaient dans la neige
devant Jiro qui faisait le loup... ce qui est bien regrettable... la scène aurait terminé en beauté la vidéo un peu répétitive:


j'ai pu faire la dernière photo en direction du glacier d'Aletsch:


puis l'annonce du dernier train m'a forcé à abandonner mon projet de visite du célèbre palais des glaces:




et le fameux Sphinx, observatoire unique en son genre:


ces trois dernières images étant obtenues à l'aide de Google Images:
https://www.google.ch/search?q=sphinx+jungfraujoch&espv=2&biw=1280&bih=607&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=QSwjVOm_N4KCzAOxq4CgDA&ved=0CAYQ_AUoAQ

Saskia et Jiro étaient bien fatigués au retour, mais pas à cause du soleil de fin septembre;
en plein été, une telle promenade de presque 5 heures en plein soleil dans la neige eut été impossible!

Le temps est toujours estival ces jours
et nous nous baladons un peu partout dans la région.

Dans les Préalpes, vers le col de la Croix, entre Villars et Les Diablerets:


la petite saupoudrée ne tient à 3000m d'altitude que sur les pentes à l'ombre:
 
nous ne pourrons pas remonter sur ce massif avant la fermeture des installations pendant le mois d'octobre,
étant donné qu'aucune chute de neige n'y est annoncée...

toujours le massif des Diablerets, depuis les Voëttes:


dans la région de la Lècherette, au col de Sonlomont,
une vue vers le sud, avec les Dents du Midi au fond:


une vue vers Chateau d'Oex:


quelques sommets des Préalpes:


le lac de l'Hongrin:


à Lausanne-Vidy:


à Vevey: