Saskia et Jiro

Saskia et Jiro au Titlis!

Après un mois de calvaire pour Saskia, il était temps de lui offrir un moment de bonheur suprême!

Une montagne de plus de 3200m d'altitude, mais assez éloignée de notre maison, valait le déplacement de 500km de route environ (aller et retour), avec un accès jusqu'à 3000m par les remontées mécaniques:


Je ne connaissais le Titlis que de nom, un sommet très connu des Suisses alémaniques, accessible depuis la station d'Engelberg, au sud de Lucerne:






Avant la fermeture des installations pour réparations et travaux de maintenance, et avant le retour du mauvais temps, il fallait profiter de 5 à 10cm de belle neige poudreuse avec -5°C le matin.
Même si la patte de Saskia n'est pas entièrement guérie et qu'il fallait lui mettre par moments une chaussette protégée par une bottine, elle a eu droit à 3 heures de neige excellente dans des paysages à couper le souffle...

Dès que les quelques 200 photos seront triées, je posterai un reportage sur cette magnifique journée avec également quelques courtes vidéos...

Les trois petites vidéos sont disponibles dès maintenant:




dans la fameuse cabine tournante:

Voilà, les photos ont été choisies et triées pour le reportage, que je vais présenter comme d'habitude par épisodes (aussi pour me faciliter le travail...)

D'abord, le funiculaire pour les premiers 200m de dénivelé:




puis un téléférique "normal" jusqu'au Trübsee, de 600m environ, et un autre de 600m aussi jusqu'à la dernière station intermédiaire:




et enfin, les derniers 600m dans la cabine tournante Rotair:


pour plus d'infos:
http://www.myswitzerland.com/fr-ch/titlis-telepherique-avec-cabine-tournante.html

à la station supérieure, nous avons traversé le resto:


avant d'arriver à la neige:


mon but est d'escalader la montagne à gauche sur la photo, ce qui représente environ 250m de dénivellation car on doit redescendre quelques dizaines de mètres avant de commencer l'ascension:


et si la patte de Saskia le permet, en la protégeant bien sûr avec une chaussette recouverte d'une bottine, nous irons sur la fameuse passerelle au-dessus d'un précipice impressionnant:

Nous attaquons enfin la montée dans une bonne dizaine de cm de neige poudreuse par endroits soufflée, car la température annoncée ce matin était de -5°C:


à chaque arrêt correspond un bain de neige:


ou une séquence de jeu:










des nuages se forment pour nous envelopper par moments:


la neige est magnifique et les chiens sont super excités:


un vrai paradis pour Saskia et Jiro:


le vent bien sensible sur la crête apporte des odeurs intéressantes:


ils sont très motivés pour continuer l'ascension:


surtout Jiro, qui a 5 ans de moins que Saskia et préfère la course au "roule-neige":


la vue plongeante sur le lac que nous allons aussi découvrir plus tard, est magnifique:


les sommets moins hauts, en direction du Nord, sont à peine saupoudrés:




nous reprenons le chemin de la crête:




mais Saskia préfère la neige plus profonde:


après l'arête rocheuse, le paysage est polaire:


le brouillard se retire quelques minutes, laissant apparaître le sommet, qui n'est plus très loin:








le bonheur suprême:








nous voici les trois, photographiés par le skieur qui est monté en peaux de phoque:


côté Sud, le paysage est plus minéral:


à l'opposé du soleil, un phénomène extraordinaire va se produire si le brouillard arrive au bon endroit:


un peu de patience:



à suivre...

Et la patience a payé:



mais il aurait fallu un brouillard plus compact pour que nos images se dessinent plus précisément dans le fameux spectre de Brocken...

https://www.google.ch/search?q=spectre+de+brocken+explication&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=kxN0UuPED5Gu7AawkoGACQ&ved=0CEUQsAQ&biw=2249&bih=1221

le brouillard s'étant encore dissipé, c'est par un soleil éclatant que nous grimpons au sommet:




de nombreux chocards arrivent bruyamment, espérant un reste de pique-nique:










avant de quitter ce sommet, des vidéos s'imposaient! deux d'entre elles ont été déjà présentées...


le nuage continue de se former sur le Titlis:












la patte de Saskia étant bien nettoyée par cette neige, c'est le moment de la protéger pour la descente:










la visibilité devient meilleure:




















la station d'Engelberg est 2000m plus bas:














le retour à la civilisation:






à suivre...

Si un bon nombre de touristes viennent au Titlis pour toucher de la neige la première fois de leur vie (de nombreux cars arrivent à Engelberg depuis l'aéroport de Zürich en deux heures), la plupart veulent aller sur la célèbre passerelle qui se balance au-dessus du vide:


la passerelle branlante conduit à l'escalier aérien:


par chance, le quadrillage métallique est assez fin pour que les huskies ne se prennent pas les pattes dedans et la bottine de Saskia ne risque pas de s'enlever:




arrivés en bas, encore un coup d'oeil sur le paysage:






nous quittons le belvédère panoramique orienté vers le Sud pour un long tunnel:


qui mène directement à la cabine Rotair pour la descente:


la troisième vidéo montre le mouvement de la cabine et le glacier survolé; les deux huskies ont droit à une attention particulière:


une petite excursion vers le lac Trübsee, déjà en partie à l'ombre, s'impose:




nous avons profité de la vue plongeante sur cet endroit, maintenant c'est l'inverse:




il reste les deux derniers tronçons à descendre, avant de retrouver le grand parc, alors profitons des derniers rayons solaires:





FIN

Les Monts Chevreuils

Enfin la neige est à moins d'une heure de route depuis Vevey:




la neige s'est fait attendre depuis le 12 octobre, jour où Saskia ne pouvait pas en profiter à cause de son bandage; cette fois elle va être tout aussi éphémère puisque le redoux est annoncé déjà pour demain... en attendant, avec -3°C et une dizaine de cm de poudreuse, en plus un soleil éclatant, c'est le bonheur complet:




































au sommet, une bonne pause pour creuser:


le ciel se couvre déjà:






Saskia voulait creuser une taupinière, mais Jiro joue au trouble-fête:


le lac de l'Hongrin est sous la limite de la neige et le paysage d'en bas devient sinistre:


à quand la prochaine belle journée?

Après un retour de la chaleur pendant quelques jours, le froid est arrivé en force en montagne: ce matin, il faisait -16°C au sommet des Diablerets avec des rafales de 110 km/h, soit une température ressentie de -35°, autant dire qu'il était hors de question d'y aller!
Et heureusement, la neige est descendue pour la première fois à basse altitude, soit en-dessous de 1000m d'altitude.

Vers 1100m, 5cm de poudreuse ont suffi au bonheur de Saskia et Jiro:








au fond, le massif des Tours d'Aï (2330m) domine la station de Leysin (à gauche):




à 3000m, la poudrerie est impressionnante, il doit y avoir des congères énormes:
















le village des Diablerets apparaît:




















la tempête en altitude est encore impressionnante lors du retour, deux heures après notre départ:

Le lendemain, la tempête a laissé une neige moins agréable pour la patte de Saskia, encore fragile:












cette crête est le meilleur endroit pour les jeux, avec en plus un magnifique coucher de soleil:

L'hiver semble bien s'installer au-dessus de 1000m d'altitude et certaines routes d'alpage, maintenant verglacées, vont se transformer en de magnifiques pistes de ski-joering et de traîneau, s'il tombe encore quelques centimètres de neige:


en-dehors de ces routes, l'enneigement est irrégulier avec des petites accumulations de poudreuse et des mottes gelées:






peu de photos aujourd'hui, avec ce brouillard, mais beaucoup de joie pour mes petits loups qui connaissent enfin une température idéale (environ -7°C); le froid devrait s'accentuer ces prochains jours, avec des nouvelles chutes de neige...

En plaine, une sinistre journée de novembre avec un temps gris sous un couvercle de stratus uniforme… vite, il est temps de quitter cette ambiance morose pour profiter du grand beau temps à la montagne:

La neige poudreuse et les couleurs d'automne rendent le paysage merveilleux:


















Jiro goûte les fruits du sorbier:




derrière mes louloups, le village de la Fouly:


et sa piste de fond, déjà tracée une fois:










le val Ferret, vers l'aval:




ce chemin a déjà été raquetté:

Une journée magnifique dans le Jura!

Le matin:








le Mont Blanc a son capuchon lenticulaire, signe de dégradation du temps:










la tempête d'il y a deux jours et le redoux d'hier (heureusement passager) ont dégradé le manteau neigeux:


mais les quelques centimètres annoncés ces prochains jours, avec un bon froid, vont faire des pistes idéales pour le ski-joering:


les images de l'après-midi vont bientôt arriver...

Après les deux heures de promenade dans la neige du matin, excellent repas à l'hôtel de la Truite au Pont, dans la Vallée de Joux, où mes deux huskies sont restés sages, à moins de deux mètres d'un magnifique loup de Saarlos: oui, je fais de la pub pour ce restaurant car les chiens ont eu droit à leur gamelle d'eau, spontanément. Je recommande aussi les restaurants du Cygne aux Charbonnières et Bellevue au Rocheray, non seulement pour le bon accueil des chiens, mais aussi pour l'excellente qualité des repas.

La Vallée de Joux est restée dans la mer de brouillard, certes moins sinistre qu'en basse altitude:


la crête du Haut du Mollendruz offre aussi une jolie boucle, maintenant que le bétail a quitté les lieux:


l'hiver passé, jusqu'en avril, ces murs de pierres étaient invisibles sous l'épaisse couche de neige:






deux chevreuils ont passé ici, mais Jiro m'a tiré avec une telle force que j'ai glissé en le retenant, me faisant rater une belle photo:


les nuages d'altitude arrivent, annonçant des nouvelles précipitations (d'abord un peu de pluie puis une dizaine de cm de neige et du froid si tout se passe bien...):




il fait +7°C:

Première course de ski-joering de la saison 2013-2014:



Comme prévu, il est tombé assez de neige aux Paccots, dans les Préalpes, pour atteler mes huskies; comme d'habitude, je n'ai pas mis de neck-line pour que Saskia puisse se rouler dans la neige, tant pis pour la traction (dans la vidéo, Saskia se fait souvent tirer par Jiro ou tire de côté, ce qui n'est pas très efficace!):


















et un nouvel épisode neigeux est annoncé pour demain... suivi de plusieurs jours de forte bise avec des températures s'abaissant jusqu'à -10°C dans cette région, ce qui va malheureusement souffler cette belle neige...

Le lendemain, avec le soleil en plus:




le restaurant aux excellentes fondues au fromage n'est pas encore ouvert, même si le chemin est déjà balisé:






















même attachés, ils jouent comme des fous:






















nous ouvrons la piste des mushers de la région:






le brouillard revient rapidement:




la fin de cette deuxième course de ski-joering a été rapide, sur les traces d'hier, dans le brouillard… peu importe, cette éclaircie inattendue nous a fait profiter de conditions excellentes pour un 22 novembre, avec une petite couche de neige dure sous la poudreuse recouvrant la route d'alpage.

Cet itinéraire est idéal en début de saison de neige, avant que les coulées de neige recouvrent la route et que les congères la transforment en un talus en dévers:


en quelques heures, cette route peut devenir délicate:

Toute autre ambiance dans le Jura, un jour après:


Une piste de ski de fond est déjà ouverte au Marchairuz, elle est évidemment très fréquentée ce samedi; ici, il y a assez d'espace pour skier en-dehors, mais la bise s'étant levée, la neige est moins agréable:


la poudrerie au niveau du sol donne au paysage une ambiance de grand Nord:


la neige est encore magnifique dans les combes moins exposées au blizzard:








la ferme du Pré de Denens:


comme d'habitude:




nous enfonçons trop pour aller plus loin et c'est déjà le retour:




une rencontre très sympa va clore cette sortie de ski-joering: je vois un husky se précipiter vers nous, puis j'entends appeler "Saskia", ou "Askia", il n'en faut pas plus pour pousser ma Saskia à tirer presque aussi fort que Jiro pour rejoindre la chienne:


elle s'appelle Aska, malamute x border collie et non huskie, d'une année environ:










pour Jiro, c'est une nouvelle copine de jeu et même le grand amour:








Saskia, qui ne participe pas, ce n'est plus de son âge, ne montre pas beaucoup de jalousie... elle aurait moins bien toléré les avances de certaines autres chiennes!

Nous continuons à profiter de la belle neige tous les jours et chaque fois dans des lieux différents, aujourd'hui dans le vallon d'Orgevaux, au-dessus de Montreux:






un balcon sur le Léman:


comme Jiro est beaucoup plus costaud que Saskia, il la tire constamment:




la seule solution est de mettre à Saskia son harnais de promenade, plus confortable que le harnais de trait qui se retroussait sans arrêt hier:


le point d'attache en avant du dos est plus proche de son centre de gravité:




vers 1600m d'altitude, le froid se fait de plus en plus mordant et la neige est déjà bien compacte:




beaucoup de skieurs et de promeneurs en raquettes ont passé sur ce chemin:


mais nous quittons la piste pour une vaste prairie exposée au vent glacial:










plus bas, quelques arbres ont encore leur feuillage d'automne:

Une belle course manquée...

Il y a un peu plus d'une année, le 7 novembre 2012 exactement, j'étais monté au Pic Boré depuis Novel, en face de Vevey:




en-dessous de 1500m d'altitude, l'enneigement était pratiquement le même que cette année:


mais je n'avais pas encore Jiro:


aujourd'hui, le temps était si beau ce matin que je me suis décidé à refaire en partie cette course avec Saskia et Jiro:


subitement, un changement de temps s'est préparé sur la crête à droite de la photo:


partout ailleurs, le temps est resté magnifique, mais nous n'irons pas plus loin qu'ici:


j'avais fait une photo au même endroit l'année passée:


il restait alors une bonne montée:


et des coulées de neige obstruaient par endroit le chemin:


eh oui, il y avait plus de neige l'année passée en novembre:


l'arête dentelée du sommet que j'avais gravi avec Saskia était alors en excellentes conditions:


mais cette année, je n'avais pas prévu de passer ici, après la tempête qui a balayé toute la neige:


je pensais me balader aujourd'hui sur la crête de Pétalouse, jusqu'au point 1888 cette fois, sans danger de glissade:








Jiro ne verra pas ce paysage cette fois:




pour compenser cette déception, Saskia et Jiro ont pu renifler, jouer et creuser chaque fois que l'occasion se présentait lors de la descente, alors que la crête que nous devions escalader a totalement disparu dans le brouillard:

La Berra

Une nouvelle course avec un givre extraordinaire, près de la Gruyère:




sur la route d'alpage des Chomiaux, en-dessus du couvent de la Valsainte, le thermomètre de la voiture s'est abaissé jusqu'à -14°C, une température digne d'un mois de janvier; le vent du nord-est était encore sensible, mais le soleil a vite diminué la sensation de froid:
.jpg" border="0" alt=""/>



Jiro n'a encore jamais vu des aiguilles de givre de 30 à 40cm:

et il en a mangé un peu!

l'année passée, à la même époque, Saskia avait aussi eu droit à un bel épisode glacial:






et à la même altitude la couche de neige était déjà bien plus importante:


comme hier, le brouillard semble à nouveau jouer au trouble-fête:


mais heureusement, le vent faiblissant n'a pas réussi à soulever la nappe de stratus jusqu'à notre hauteur:




et, par la suite, il s'est bien retiré:








une des plus belles images de la journée:












sur le chemin du retour, le givre intrigue toujours Jiro:


















un nouveau service de neige est annoncé, suivi d'une deuxième vague de froid, va-t-on vers un bel hiver?