Saskia et Jiro, suite

Encore une zone de conservation de l'or blanc:


et nous voilà au col:




il faut vraiment se trouver au-dessus de 2000m d'altitude pour avoir du beau temps,
même le Valais est concerné par cette immense mer de brouillard,
en-dessous de laquelle le ciel est bâché avec même de la bruine:


ici, à plus de 2700m d'altitude, la neige fond, alors que sous le stratus,
par endroits, quelques flocons de neige et aiguilles de givre nous rappellent
que nous sommes au début décembre:


à gauche, le Grand Combin, puis la Quille du Diable:


de ce rocher en forme de doigt ou de quille, suivant d'où on le regarde,
s'élancent des "hommes volants":




à l'opposé, le paysage est plutôt cotonneux:


voici la Becca d'Audon (3123m), ou Oldenhorn:


que j'avais gravi avec Nykyt il y a plus de 10 ans: 




une pause est bienvenue:


puis c'est le retour, sur la même piste:




grâce à la nouvelle webcam de la station, j'avais pu voir ce matin qu'une fine couche
de poudreuse était tombée pendant la nuit précédente, recouvrant les pistes durcies après le redoux:






nous remontons à la station supérieure, qui est bien utile mais gâche le paysage:


un petit détour hors des pistes damées, vers l'arête ouest de la Becca d'Audon:


le paysage en vaut la peine:




nous contournons la combe glacière qui avait accueilli un lac lors de l'été torride de 2003:


ce trou qui permet l'écoulement de l'eau de fonte du glacier
devrait disparaître en hiver:


nous retrouvons la crête qui rejoint la station supérieure du téléférique:


et un paysage extraordinaire, presque d'un autre monde:


avec, de l'autre côté, les hauts sommets des Alpes encore au soleil:


et toujours la Becca d'Audon:


cette dernière montée raide me rappelle que si j'avais pris mes skis ou mon yooner,
mes huskies auraient pu courir, mais j'aurais souffert ici:


à la station intermédiaire, il y a encore de la vieille neige
et surtout un paysage qui méritait de laisser filer la benne:


un parhélie entre Saskia et Jiro, quoi de mieux:




et toujours cette mer de soie, vers le nord:

Après avoir plané au-dessus de l'immense mer de brouillard
qui stagne depuis longtemps sur nos régions, nous avons fait une belle plongée:


heureusement qu'une trouée dans cet océan de nuages nous a apporté
un peu plus de lumière que ces deux dernières semaines
pour faire quelques photos de notre promenade au bord du lac
et du célèbre marché de Noël de Montreux:

La première saupoudrée à basse altitude:




ici, une culture de fraises self-service:


et le verger où on vient également se servir et payer à la ferme:


il y a environ 3cm de neige, mais rien au bord du lac Léman:


on annonce de la neige en moyenne altitude ces prochains jours,
donc toujours pas d'hiver en plaine:


mais j'espère remettre mes skis dans le Jura prochainement...

Au-dessus de 1200m d'altitude, il y a à peine 10cm, pas de quoi chausser les skis dans les Préalpes:


voilà le chalet de la Borbuintse, sur les pistes des Paccots, loin d'ouvrir:




au moins, il a bien gelé et la neige est poudreuse:


le Jura, à l'horizon, est aussi blanc:


il suffirait de quelques centimètres supplémentaires pour pouvoir
profiter de ces traces de voitures en ski-joering, sans abîmer le matériel:

Un début d'hiver tristounet!

Le manque de neige semble généralisé à l'échelle du continent
et les températures continuent d'être anormalement élevées,
c'est la panique dans les stations de ski...

dans les Préalpes, il reste à peine 10cm de mauvaise neige:

c'est le lac de Neuchatel qu'on aperçoit depuis ici!

juste en-dessous, le but de la journée est cette combe à l'abri des vents chauds:


le même endroit pourrait ressembler à cela:


vers le Moléson, le peu de neige a été soufflé:


voilà l'éperon nord du Teysachaux:


et l'attelage qui a passé presque au même endroit:


nous arrivons, toujours vers 1400m d'altitude, au nouveau refuge sans nom:


remplaçant le chalet privé nommé Village Nègre, qui restera dans ma mémoire
un symbole hivernal, ce lieu étant très fréquenté par les attelages sur neige:


habituellement inaccessible en voiture dès la fin novembre et jusqu'au mois de mai:


cette nouvelle construction est très curieuse:




Saskia et Jiro ont toujours aimé cette place de jeu:








à quelques centaines de mètres de cet abri, nous arrivons au point de vue
créé il y a 15 ans par l'ouragan Lothar, comme le rappelle ce tronc cassé:


je n'ai pas d'image de cet endroit avant le 26 décembre 1999,
une forêt compacte au travers de laquelle on ne voyait rien de ce paysage,
et encore moins le lac Léman... 

Une soirée magique...

Pas bouger!!


merci, ils ont compris, pour une seconde, juste ce qu'il faut:


Jiro fait le chef:


mais éteins tes phares et emmène-nous promener!


oui, ça nous plaît mieux:




ah, encore une pause pour une pose:


quels yeux!


youpi, youpi:


en jouant, il ne faut pas se prendre une patte:


ça, c'est du Bonheur:


oh oui, on continue?

Traversée des plus hauts balcons du Léman

Cette course était promise à Jiro depuis plus d'une année,
le 26 novembre 2013, lorsque la neige était excellente:

mais pas la météo, car un brouillard compact
s'était invité sur les sommets après une heure de marche...

Saskia l'avait faite dans des conditions magnifiques le 7 novembre 2012:


aujourd'hui, un 21 décembre, c'est l'été indien,
mais il n'y a au moins pas de brouillard sur les sommets:


nous revoyons le rocher au fameux bouquetin, que j'ai indiqué par la petite flèche:


c'est là que j'avais fait la vidéo:


nous partons d'abord sur le sommet de Pétalouse:


c'est le point 1888 du plan:


pendant que la neige se ramollit un peu avant de gravir l'arête raide du Pic Boré,
le sommet le plus haut surplombant le lac Léman, après le Grammont:

(la Dent d'Oche et d'autres sommets plus élevés étant plus éloignés du lac)

voilà le premier but de la journée:


tout d'un coup, Saskia et Jiro sont partis à la chasse:


voilà pourquoi:


les chamois éloignés, ils se sont calmés:


mais sans pour autant perdre leur motivation à les poursuivre:


nous faisons une pause pour admirer ce paysage magnifique,
gratifiés d'une visibilité exceptionnelle:




c'est très rare de voir Lausanne depuis ici comme si on était tout près de cette ville:


l'odeur des chamois leur revient:






oui, ils ont passé un peu plus loin:


leurs traces sont presque invisibles dans ce terrain:


et nous arrivons à notre premier sommet:


la suite commencera par une vidéo montrant l'arrivée sur ce sommet,
puis l'ascension délicate du sommet principal...
presque plus risquée que celle du Breithorn...
si d'autres animaux sauvages attirent mes deux alpinistes!

La vidéo est enfin prête:


Des nouvelles photos arriveront bientôt!

Quelques photos intégrées dans la vidéo vont réapparaître dans la fin de ce reportage.

La descente du sommet de Pétalouse:




la longue crête menant au Pic Boré:




le premier becquet du Pic Boré:


c'est là que les choses se compliquent:


pas de chemin, mais de l'herbe glissante, heureusement recouverte de neige
assez compacte sans être trop dure, juste ce qu'il faut pour assurer ses pas
et retenir les petits loups au cas où...




le plus dur est derrière nous:


et la vue encore plus belle:


nous sommes arrivés par là:


et allons descendre sur cette arête:


mais c'est dimanche et des alpinistes nous rejoignent au sommet:




l'incontournable échange des appareils de photos:


plus bas, un replat est bienvenu:


mais la course n'est pas finie:




voilà le sommet que nous venons de quitter:


et la descente s'annonce longue:


le soleil va bientôt disparaître derrière la Dent d'Oche:


il faut en profiter:


le givre ne tient plus qu'à un fil:


et le printemps est déjà là:

ou c'est l'automne qui n'en finit plus?

le dernier rayon de soleil au col de Neuva:


à peine plus tard que 14 heures, le soleil est déjà loin:


et nous allons nous engouffrer dans la vallée de Novel sans le revoir:


dire que ces prochains jours, il va faire encore plus chaud,
sans même geler la nuit en moyenne altitude...

Enfin un épisode hivernal:

La neige dans le parc d'ébats à Blonay rend les chiens fous de joie!

Les enfants sur la colline aussi:


le parc n'est pas loin:










l'arrivée du jeune samoyède que Saskia et Jiro ont déjà connu hier:








un nouveau parc vient d'être construit à côté, il est fermé à clé;
il est réservé aux cours obligatoires pour le permis pour chien:

Neige dans les vignes de Sion

Un programme bien varié pour cette magnifique journée hivernale qui a débuté par une température de -11°C,
la colline de Champlan avec une rencontre sympa, puis le tour du lac du Mont d'Orge:


Aucun nuage au début de la matinée:


une conversation s'engage avec un petit chien sur le balcon le plus élevé de l'immeuble:


lors de cette conversation, quelques photos ont été prises depuis ce balcon:




puis nous brassons une belle couche de poudreuse:






l'un des plus beaux points de vue sur la capitale valaisanne:


et voilà la jeune chienne Salva, sauvée comme le suggère son nom, donc aussi adoptée:












pas facile de réussir une photo de cette adorable chienne croisée berger allemand déchaînée:


nous passons sur le sommet de la colline:








une vue plongeante sur le Rhône en amont:


et en aval, avec la colline de Tourbillon, qui masque presque entièrement celle de Valère:




deux heures plus tard, ces deux collines, vues de l'ouest, sont bien plus belles au soleil,
et à gauche de l'image, on peut voir la colline sur laquelle nous sommes maintenant:


nous quittons cet endroit magnifique:




encore une vue en direction de Crans-Montana, tout au fond, derrière les louloups:





à suivre, la deuxième balade dans la région de Sion...

En début d'après-midi, les nuages sont vite revenus, annonçant les nouvelles chutes de neige,
et il fallait encore profiter de se promener dans cette région rarement aussi enneigée:




















le tour du lac est vite fait, en moins d'une heure:

Retour au parc d'ébats de Blonay après un nouveau service de neige!

La vidéo pour commencer:


la situation du parc:


le seul chemin non salé:


et les meilleures photos de la journée:


























en fin d'après-midi, Saskia et Jiro découvrent une nouvelle copine de jeu à Chatel St-Denis:






mais il fait bientôt nuit et voici la dernière photo présentable:

Aujourd'hui, une chienne berger blanc, souvent détachée en dehors du parc, est venue participer
aux ébats, apportant une nouvelle dynamique au groupe, rencontrant le samoyède pour la première fois:

Un bon début d'année 2015!

D'abord les jeux dans le parc, même si son enneigement s'est déjà bien réduit:










puis nous prenons un peu de hauteur pour trouver de la meilleure neige:








la descente sur le chemin damé pour les touristes et leurs chiens:




demain sera très probablement le dernier jour de cet épisode hivernal...

Le saupoudrage de 2 à 4 cm a effectivement eu lieu dans les Préalpes,
les prévisionistes ne se trompent que rarement!

Pour un dimanche, c'était l'occasion de faire une belle marche hors des endroits fréquentés!

J'ai donc choisi un parcours qui se fait rarement en hiver:






























Jiro veut tirer Saskia accrochée à son trou:


en vain... il secoue la tête en me demandant de l'aider:


j'ai tout le temps de contempler Vevey vu d'en haut:


lorsque nous avons rejoint la route de Plan de Chatel, ou Plan-Châtel, le soleil a disparu du paysage:


quelques rares flocons et une température plus fraîche ici:




Saskia et Jiro en profitent pour jouer:








pour mémoire, l'endroit peut être bien plus beau:




les piquets de 2m50 sont à la hauteur des vrais hivers:


mes petits loups croient encore que j'ai les skis aux pieds:






encore une position de jeu originale:


la descente vers Montbrion offre de la neige poudreuse, mais pas beaucoup plus abondante:


à droite, c'est la ferme de Saudanne:


un curieux décor, digne d'un mois de novembre:


et la plaine au fond, avec Chatel St-Denis, pourtant à plus de 800m d'altitude:

verte comme au printemps...

Notre petite combe neigeuse, la Cuva



il y a une année:


actuellement, les 3cm de poudreuse favorisent leurs jeux:










et ils ne souffrent pas du manque de neige:






le gel nocturne a durci le sol, c'est plus difficile de creuser:

à ce moment, il faisait 12°C à Vevey et jusqu'à 16°C au nord de la Suisse!

un épisode hivernal est annoncé, et le ski-joering permettra enfin de les faire courir
sur des pistes de raquettes à neige dès le week-end prochain; la fréquentation record
des pistes du glacier 3000 ne nous a pas permis d'y accéder pendant les périodes chaudes
de cet hiver... c'était le seul endroit où on pouvait skier dans de la bonne neige, naturelle,
sans aller jusqu'au fond des vallées du Valais (Arolla, Zinal, Saas Fee etc.) ou à Tignes!

Cette fois, notre petite combe de la Cuva ressemble à l'hiver:




quand ces sacrés piquets auront enfin disparu sous la neige, ce sera vraiment l'hiver ici:


il y a déjà un progrès par rapport à la semaine passée:


au moment où j'écris ce message, il neige toujours et on arrive aux 60cm d'épaisseur,
ce deuxième épisode hivernal est plus neigeux que le premier, mais moins froid,
puisque le parc d'ébats de Blonay est toujours boueux, donc inutilisable!

la piste du restaurant du Vuipey vient d'être tracée, je vais pouvoir enfin utiliser mon yooner:




en dehors de la piste, ils se régalent dans cette neige fraîche, légère à 1200m d'altitude:


Saskia fait des énormes bonds pour sortir de la neige:


une ancienne trace leur permet d'enfoncer moins:


c'est moins pénible dans la forêt:




le même pont peut être infranchissable:




nous voulions le traverser dans l'autre sens et Saskia y était presque arrivée:


mais Jiro avait eu peur et je risquais d'autant plus de tomber dans le ruisseau s'il me faisait perdre l'équilibre...


ce ravin est un sérieux obstacle lorsqu'on veut parcourir une grande boucle en ski-joering:


une rencontre sympa prolonge notre excursion:

Première véritable course de vitesse de l'hiver!

Jiro est tout content de revoir la belle Kisby, border x malamute, en compagnie d'un border collie:




Saskia retrouve son paradis:










nous rejoignons la piste damée pour tous, pour une longue descente en pente douce:


une course de vitesse avec les deux bâtons dans la main gauche et l'appareil dans la droite:



m'a valu une chute mémorable, heureusement sans gravité...

Dans ma région, un nouveau service de neige a bien fonctionné,
laissant parfois des silhouettes rappelant des visages, des formes d'ours,
ou autres créatures donnant libre cours à son imagination:

Une journée en deux temps

Pour éviter le surmenage en période de bonne neige, je fais souvent comme aujourd'hui:
une marche facile d'une heure le matin et une course rapide l'après-midi, ou l'inverse.

Dans les forêts de Lausanne, vers 850m d'altitude, l'hiver précédent était presque sans neige.

C'est le 15 février 2013, au Chalet-à-Gobet, que nous avions rencontré la belle chienne huskie Nella: 


curieusement, pour la première fois que je retourne à cet endroit:




depuis si longtemps, la revoici, âgée de presque 11 ans:


Jiro l'a tout de suite reconnue:






et nous faisons la promenade tous ensemble:


avec des rencontres intéressantes:


de retour au parc, alors que Saskia venait de rentrer dans sa vari-kennel,
Jiron'a pas essayé de rattraper les chevaux:


Nous quittons les hauts de Lausanne pour le soleil et la belle neige des Préalpes,
une demi-heure de route pour se reposer...