Bonjour,
Je tenais à rendre hommage à ceux qui m'ont accompagné durant ma vie et qui aujourd'hui ne sont plus là...
En tout premier, voici Minouche, arrivée dans ma vie alors que j'étais gamine. Elle avait alors 2 ou 3 trois ans, avait fuit son ancien domicile pour venir jusqu'à Cherbourg (une dizaine de kilomètres) avec un autre compagnon d'infortune. Recueillis par une amie de ma mère, cette dernière a gardé le mâle et nous a donné Minouche.

Minouche, on l'appelait Bouboune ou Indiana Bouboune... parce que rien ne l'arrêtait, même pas un mur de 3 mètres pour aller chiper du poisson chez le voisin d'à côté. Elle aimait ça, sauter, escalader... même à 26 ans. Seulement, à cet âge, le corps dit merde et ta blessure à la patte s'est infectée... il a fallut choisir. Tu as miaulé à fendre le coeur, assise sur la table du véto, tu me regardais et j'ai espéré te comprendre ce jour-là... jamais je n'oublierais tous ces fanstastiques souvenirs que tu m'as laissé. Là où tu es, j'espère que rien ne peux t'empêcher de faire ce dont tu as envie...
PoufPouf :

PoufPouf, nous l'avons recueilli dans le garage de notre appartement. Affamé, perdu, nous lui avons offert un foyer... mais PoufPouf ne savait pas rester en place, toujours à vouloir être dehors. Lorsque nous avons emmenagé dans une maison, nous espérions que ce serait différent... peine perdue. PoufPouf voulait toujours sortir, explorer. Nous avons compté les jours et, après une semaine, nous avons su que l'empoisonneur du quartier avait encore frappé. Parce que PoufPouf, il avait confiance...
Platon :

Platon, ma petite globule d'amour, tu n'étais même pas seuvré lorsque nous t'avons accueilli à la maison. Dès le départ, tu n'avais aucune chance... né au milieu de la laine de roche, dans les combles de l'appart d'un abruti qui pensait que tu serais bien au chaud là-haut... malade toute ta vie, je savais que tu ne vivrais pas vieux. Et pourtant, alors qu'un traitement avait beaucoup calmé tes vomissements ; du jour au lendemain tu t'es couché, brûlant de fièvre. J'ai voulu tout tenter pour ne pas te perdre et j'ai eu tort... tu as souffert jusqu'à ce que la mort te délivre... à neuf ans, ce n'était pas juste !
Tintin :

Tintin, je suis arrivée dans ta vie tu avais 4 ans mais c'était déjà trop tard. Sans aucune éducation, tu n'étais pas de ceux qui reviennent en arrière. Mais j'avais quand même réussi à obtenir de toi le minimum légal pour que nous vivions en harmonie. Ces hémorragies cérébrales, on ne sait pas trop d'où elles venaient... mais à plus de 13 ans, on ne s'est pas fait d'illusions. Même si le vétérinaire m'avait prévenu, la décision a été difficile à prendre.
Tooly, dont j'ai déjà parlé mais je ne pouvais pas la rayer de cette liste :

Tooly, dès que je t'ai vu, je n'ai pas voulu te laisser mourir. Je me suis battue pour t'avoir, j'ai même été aimable avec ton putain de proprio et je n'ai jamais regretté. Même quand j'ai appris que tu avais 11 ans, même en sachant que tu pourrais mourir très vite et me faire du chagrin, j'ai voulu t'avoir à mes côtés. Cinq années de bonheur, même si cela s'est terminé par ce que je voulais absolumment éviter : la fameuse piqûre. Je t'ai parlé jusqu'au bout et j'ai espéré que tu me pardonnes, tu avais encore tant d'énergie...
Voilà, je tenais à vous présenter les compagnons à 4 pattes qui ont jalonné mon existence et qui restent uniques à mes yeux. Tous sont différents et tous apportent des joies différentes !